Le retour de : "Jamais plus" de Colleen Hoover publié chez Hugo poche.
1°J'ai vu le film avant d'avoir terminé le livre.
2°Je n'ai pas cherché à savoir quelles sont les raisons de la mauvaise publicité sur l'autrice (elle serait problématique = vaste mot pour ne rien dire) afin de me faire ma propre opinion.
La lecture est facile, ce livre peut être lu en une journée.
L'histoire raconte la problématique du cycle de la violence.
Enfant, elle a assisté à la violence physique et verbale de son père sur sa mère. Lors du décès de son père, elle est sans mots lors de la cérémonie pour définir un père qu'elle n'aimait plus.
Ensuite, Lily rencontre un jeune médecin Ryle dont elle tombe amoureuse mais celui ci démontre en quelque temps de la violence physique envers elle.
Lorsque j'ai vu le film, la compréhension du geste apparaissait bien après les faits mais dans le livre, elle comprend de suite. Ce qui n'est pas réellement présent, c'est la violence psychologique qui généralement apparaît avant même les premiers coups.
Il était certainement nécessaire que l'autrice émerge un personnage féminin à très forts potentiels : elle est compréhensive, aimante, courageuse.
En fait ce livre ne parle pas d'une façon générale aux femmes victimes de la violence conjugale et Colleen Hoover le précise à la fin de ce livre. Cette histoire parle de ses parents, de la violence dans le couple et du rapport entre le père et l'enfant.
C'est un sujet très vaste qui déballe un tas de questions sur le rapport père/enfant.
Pour l'autrice, c'est certainement plus avantageux de casser la violence conjugale mais de laisser un espace de relation entre le père et l'enfant. Elle écrit qu'elle aurait pu ressortir davantage de positif si elle n'avait pas assisté à la violence exercée par son père sur sa mère.
C'est un sujet très houleux dans notre société.
De l'amour, de l'amitié, de la violence, une famille. Il faut lire ce livre en se disant que la fin sera géniale.
Le film est légèrement différent et je le comprends parce qu'il aurait été difficile de faire passer le message au public qu'une femme peut encore aimer malgré les coups.
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